EDING signifie "amour" dans la langue des Adiè, le peuple autochtone de la ville d'Edéa, ville lumière située à 65 km de la capitale économique de Douala. À l'ombre, les températures sont régulièrement comprises entre 30 et 35 degrés. Pour oublier la chaleur étouffante, les touristes, les pieds dans les eaux de la rivière Sanaga, mangent à volonté des crevettes et des moules à un prix dérisoire.
Mais la vraie richesse de cette côte camerounaise, c'est le palmier à huile, dont les produits sont utilisés dans le monde entier. Leurs champs s'étendent à perte de vue, sur plusieurs centaines d'hectares. Le soir, la ville du plus vieux barrage hydroélectectrique du Cameroun est plongée dans l'obscurité, car elle n'est pas suffisamment alimentée en électricité.
Peu importe ! Eding est jeune et pleine d'espoir et, plus important encore, elle aime ses origines. Entre lampe-tempête et feu de camp, elle se balance allègrement au son du tam-tam, souple comme une vigne. Vêtue de son costume traditionnel, un pagne noué sur ses reins et sur sa poitrine, elle danse insouciemment et profite simplement de la vie.